Adélaïde de Montgolfier

Adélaïde de Montgolfier
Détail d’un portrait d’Adélaïde de Montgolfier d’après Ingres, paru dans « La Gazette des beaux-arts » (1880-1900) © Library of Congress, Washington, D. C.

Adélaïde de Montgolfier naît à Davézieux, en Ardèche, en novembre 1787. Son père, Étienne de Montgolfier, est l’inventeur, avec son frère Joseph, du ballon aérostatique.

Femme de lettres, Adélaïde de Montgolfier écrit des poèmes qu’elle met en musique (Mélodies du printemps), des contes pour la jeunesse (Contes devenus histoires) et tient un salon réputé dans les milieux libéraux : elle est l’amie du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres et même d’Auguste Blanqui… jusqu’à ce que leurs divergences politiques les séparent.

Avec sa grande amie, Louise Swanton-Belloc, elle traduit, et notamment La Case de l’oncle Tom d’Harriet Beecher-Stowe. Cette traduction leur est demandée en 1872 par l’auteure elle-même, déçue des premières versions de son livre en français. Leur travail assurera à l’ouvrage un succès durable.

Très actives dans le domaine du livre pour enfants et dans l’instruction des jeunes filles, Adelaïde de Montgolfier et Louise Swanton-Belloc cofondent La Ruche, gazette des jeunes filles, une revue mensuelle dont le premier numéro paraît en 1836 et qui s’éteindra en 1848.

Adélaïde de Montgolfier disparaît en décembre 1880 à Paris.