Don Quichotte - Miguel de Cervantes

Miguel de Cervantes

Illustres Classiques


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Un Don Quichotte aux illustrations à la fois crépusculaires et cocasses

Un hidalgo désargenté qui a lu trop de romans de chevalerie décide un jour de partir sur les routes pour rendre justice à la veuve et à l’orphelin. Son imagination fébrile lui fait voir un heaume dans une visière en carton, un superbe destrier dans une rosse squelettique et une noble dame chez une simple paysanne…

Les chapitres retenus dans cette édition mettent en évidence le mécanisme de la folie chez don Quichotte, la fidélité de Sancho Pança, son écuyer, aussi rond et peureux que don Quichotte est maigre et héroïque, la méchanceté et la bassesse des tiers qui se moquent des fous, des faibles et des simples d’esprit. Apparu sur les décombres du roman de chevalerie, le chevalier à la Triste Figure est devenu un type humain universel, et son histoire a forgé l’un des plus grands mythes littéraires européens.

La traduction choisie pour cette édition est celle du fabuliste Jean-Pierre Claris de Florian. Si elle est antérieure d’une petite quarantaine d’années à celle de Louis Viardot, et réputée très libre, elle possède une grâce et une drôlerie qui la rendent d’une lecture agréable et aisée.


Témoin, cet extrait d’un texte de l’écrivain Boris Moissard, à qui elle fit découvrir la lecture.

Illustrations de Thomas Baas

Traduction de l’espagnol par Jean-Pierre Claris de Florian

Texte abrégé par Marie-Hélène Sabard

Glossaire, repères biographiques et note sur la traduction par Florian.

  • ISBN: 9782211317436
  • Date de première publication : 2022
  • Dans cette édition : 2022
  • Nombre de pages : 192
  • Prix public: 14.00 € - Acheter le livre en librairie
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Texte abrégé

Étudier

Une œuvre à étudier au cœur du cycle 4 pour comprendre la naissance du roman moderne

En quatrième, dans le cadre des objets d’étude : « Dire l’amour » (don Quichotte ne cesse de faire l’éloge de l’amour), « Individu et société : confrontations de valeurs ? » (il cherche le triomphe de l’idéal chevaleresque altruiste sur l’individualisme) et « La fiction pour interroger le réel » (le réel et la fiction sont au cœur du propos de Cervantes).

En troisième : « Dénoncer les travers de la société » (don Quichotte, anti-héros, satire d’une société et d’un monde en déclin).

Autour du livre

Lectures en réseau

Avis de lecteurs

Sur le site « Grégoire de Tours »

« On profite, avec cette édition de l’école des loisirs, de la traduction du fabuliste Jean-Pierre Claris de Florian ; cette dernière était parue en 1798, alors que son auteur était mort depuis quatre ans. On bénéficie là d’un texte sobre fleuri d’une bonne vingtaine de mots d’un vocabulaire désuet qui sont expliqués en fin d’ouvrage. La petite dizaine d’illustrations utilise des couleurs sombres et des silhouettes aux contours un peu caricaturaux.

Les dernières pages de l’ouvrage permettent d’en savoir plus sur de nombreuses étapes de la vie et l’œuvre de Cervantes. Don Quichotte appartient au patrimoine mondial de la littérature, son esprit est une parodie des romans chevaleresques mais aussi une satire politique et sociale. Les trois personnages principaux (Don Quichotte, Sancho Pança et Dulcinée) sont des figures de référence et alimentent de nombreuses allusions dans l’univers médiatique. »

Sur le site « Lyvres »

« Don Quichotte, le célèbre chevalier à la triste figure revient dans cette version abrégée et illustrée par Thomas Baas et destinée, entre autres, aux jeunes lecteurs. Une version abrégée qui garde donc les mots, le fil du récit, le ton, le style et le rythme de l’auteur. Même si je suis partagé sur le principe, je pense que l’on se prive d’une grande partie de ce qui fait le livre, l’histoire, c’est aussi une bonne manière de connaître les grandes œuvres littéraires. Je voyais l’autre jour une jeune fille de ma connaissance qui lisait Les Misérables en un seul volume ; lorsque je lui dis que je l’avais lu en trois volumes de 500 pages chacun, elle écarquilla tant les yeux que je me dis que l’abrégé était une bonne idée.

Don Quichotte, je l’avais parcouru, jamais vraiment lu : j’avais, comme beaucoup, retenu le combat contre les moulins et, évidemment, le livre est beaucoup plus que cela. C’est un roman d’aventures et philosophique, souvent drôle, on aime à se moquer des visions de Quichotte et à imaginer les scènes. Son combat est noble, son “devoir est d’aller par le monde, réparant les injustices et redressant les torts” (p. 58). Et nous de rêver à un retour du chevalier à la triste figure qui pourfendrait les “méchants” d’aujourd’hui – à ce propos, penser à (re)lire Quichotte, d’Éric Pessan.

L’éditeur a gardé la traduction de Jean-Pierre Claris de Florian, qui date de 1798, et a confié à Thomas Baas le soin d’illustrer quelques pages – de très jolies illustrations dans des tons verts et roses des moments les plus fameux du livre.

Miguel de Cervantes (1547-1616) écrivit peu, mais reste l’un des plus célèbres auteurs au monde grâce à Don Quichotte. Il fut enterré le jour de la mort d’un autre illustre, William Shakespeare. »

Agenda

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« Du roman, on connaît surtout les égarements du héros et les multiples bastonnades que subit celui-ci[...]

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