Histoires fantastiques - Guy de Maupassant

Guy de Maupassant

Classique
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Le seul recueil de textes fantastiques de Maupassant présentant les deux versions du « Horla ».

« On n’a vraiment peur que de ce qu’on ne comprend pas », écrit Maupassant. En effet, ces Histoires fantastiques ont toutes en commun le surnaturel, l’incompréhensible et l’insurmontable frayeur qu’ils engendrent. Mais, là où nous parlerions volontiers de monstres, d’extraterrestres ou de fantômes, Maupassant, lui, décrit des faits.

Une paysanne mange un œuf frais pondu en plein hiver : elle devient folle. Le mobilier d’une gentilhommière prend vie et s’enfuit, piétinant au passage le propriétaire. Un homme se croit atteint d’une maladie étrange avant de se rendre compte qu’une créature invisible, douée d’intelligence, lui vole son souffle pendant son sommeil… Frissons garantis !

Dans ce recueil : « La peur » (1882), « Apparition », « Le Horla » (première et seconde versions), « Un fou ? », « Qui sait ? », « Conte de Noël », « L’homme de Mars », « La peur » (1884).

Textes réunis et annotés par Christian Poslaniec

Illustrations de Philippe Dumas

  • ISBN: 9782211304597
  • Date de première publication : 1982
  • Dans cette édition : 2019
  • Nombre de pages : 176
  • Prix public: 5.50 € - Acheter le livre en librairie

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Un recueil de nouvelles de Maupassant pour aider à la définition du genre fantastique

En cinquième, dans le cadre de l’objet d’étude : « Imaginer des univers nouveaux » qui recommande la lecture de nouvelles fantastiques.

En quatrième, au titre de l’objet d’étude : « La fiction pour interroger le réel » (« Qui sait ? » et « Le Horla » : « En quoi la littérature peut-elle nous permettre de voir différemment le monde qui nous entoure ? »).

Textes recommandés par l’Éducation nationale.

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Trois « Histoires fantastiques », de Guy de Maupassant « La peur », « Apparition », « Qui sait ? »

E. Migny, professeur de lettres

8 séances – 18 pages

  1. « La peur » : organisation narrative, histoire (première partie : circonstances et sujet du débat).
  2. « La peur » : histoire (deuxième partie : liminaire du voyageur, évocation d’un milieu inhospitalier, le tambour des dunes, face à la mort, explication ?).
  3. « La peur » : histoire (troisième partie : circonstances, arrivée chez le garde forestier, manifestation du fantôme, attente et nouvelle manifestation du fantôme, dénouement et explication), questions.
  4. « Apparition » : les épisodes, les narrateurs (le récit enchâssé).
  5. Le genre fantastique à l’œuvre dans « Apparition » : une tension entre le réel et le surnaturel, quelques circonstances propices au fantastique (du côté du personnage, du côté du lecteur), l’apparition : une ambiguïté.
  6. « Qui sait ? » : résumé par les élèves des différentes parties du récit. Le fantastique à l’œuvre dans « Qui sait ? » (état psychique du narrateur, lieux et moment, un lecteur « conditionné ».
  7. Le fantastique à l’œuvre dans « Qui sait ? » : les manifestations du fantastique, le doute, la fin de l’histoire.
  8. Le genre fantastique : le cadre du récit fantastique, l’événement fantastique, croire l’incroyable, un combat contre la peur, ambiguïté du récit fantastique.
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« La peur », de Guy de Maupassant

Christiane et Jean-Luc Portier, professeurs de lettres

8 pages

  1. Étude de texte : un décor naturel proche de la réalité (des détails précis qui créent une image réelle, des détails suggestifs qui créent une atmosphère), des personnages qui attendent un événement (le narrateur, le guide, les femmes, le garde-chasse et ses fils), l’annonce du thème.
  2. Expression : travail de réécriture sur le prologue.
Pour les abonnés ecoledeslettres.fr
  • De l’inscription de Maupassant dans le cercle des romanciers naturalistes
    par Thierry Poyet, maître de conférences à l’université Clermont-Auvergne, spécialiste de la littérature du XIXe siècle :

    1. il y a un peu plus d’un siècle, l’appartenance à une école littéraire pouvait faire l’objet de polémiques. On était naturaliste ou symboliste, partisan du seul réalisme ou carrément du vérisme… L’histoire littéraire n’étant plus guère enseignée, les points de repères font souvent défaut aux élèves. Pourquoi étudier une œuvre ? Parce qu’elle appartient à une école spécifique et incarne un type de littérature, en l’occurrence le naturalisme ? Pour étudier un grand écrivain, Zola ou Maupassant ? Pour les deux raisons à la fois ? C’est bien là la difficulté majeure : Maupassant est-il naturaliste ? Par-delà les hésitations des élèves, c’est le bien-fondé de cette question même qui mérite réflexion. Au final, c’est la notion d’école littéraire qui est à interroger : qu’apporte-t-elle à la connaissance de la littérature ? Comment faut-il l’aborder, selon quels objectifs et en prenant quel(s) exemple(s) ?

  • « Le Horla », de Maupassant par Guillaume Sorel, un nouveau mode d’expression du fantastique
    par Yves Stalloni, professeur de lettres et écrivain :

    1. pour les jeunes générations, nourries à la culture de l’image et du numérique, les médias visuels ont un indéniable pouvoir de séduction. Il convient de tirer profit de cet avantage pour favoriser une entrée en littérature susceptible de gagner de futurs lecteurs. C’est ce que l’on peut espérer de la belle adaptation de Guillaume Sorel, une lecture graphique qui sert le texte et permet de le redécouvrir…

  • « Le Horla », de Maupassant par Guillaume Sorel, une adaptation inspirée
    par Marie-Hélène Giannoni, professeure de lettres :

    1. Guillaume Sorel s’attaque à un récit dont la thématique semblait faite pour lui. En effet, cet auteur de BD au talent confirmé, grand amateur de la littérature du xixe siècle, est un familier des univers fantastiques et oniriques où le mystère le dispute souvent à l’effroi et à la folie…

  • « Le Horla », de Maupassant, un texte-miroir
    par Anne-Marie Baron, professeure de lettres et écrivain :

    1. la critique biographique a longtemps expliqué le journal d’une hallucination qui donne son titre à ce recueil par le destin de l’homme qui devait mourir fou à quarante-trois ans dans la clinique du docteur Blanche. Certes, Maupassant est depuis longtemps hanté par la crainte de la folie. Mais il est surtout passionné par le magnétisme et les travaux de Charcot, dont il voit la possible exploitation littéraire. Car le fantastique, tel qu’il le conçoit depuis ses premiers écrits, ne saurait se passer d’une justification rationaliste par la psychopathologie. Les contes fantastiques de Maupassant témoignent donc tous d’une tentative d’explication rationnelle de l’irrationnel, qui passe par l’analyse clinique…

  • Entretien avec Guillaume Sorel autour du « Horla »
    par « L’École des lettres » :

    1. réalisé en décembre 2013, alors que Guillaume Sorel achevait les dernières planches du « Horla », cet entretien permet de retracer les étapes de l’élaboration de l’album et la démarche adoptée par son auteur.

  • La nouvelle fantastique. Séquence
    par Alexandra Cormier, professeure de lettres :

    1. cette séquence sur une nouvelle fantastique (« Qui sait ? », de Guy de Maupassant) permet de mettre en place des acquis sur la structure d’un récit court. Ses objectifs principaux sont : – la compréhension de la structure narrative (et des modalités de la narration) ; – la découverte de l’univers fantastique ; – l’étude d’une œuvre intégrale ; – apprendre à écrire une nouvelle fantastique. Déroulement de la séquence : dix séances.

  • Guy de Maupassant : « Boule de suif », « Miss Harriet », « Le Horla ». Lectures cursives
    par Marie-Claire Jahier, professeure de lettres :

    1. cet article propose d’utiliser le cadre de la lecture cursive pour revoir quelques éléments constitutifs du texte court, en faisant lire une nouvelle de Maupassant aux élèves.

Autour du livre

Avis de lecteurs

Sur le site « Booknode »

« Un vieux classique au ton pourtant très actuel. Un régal à lire, qu’il faut absolument connaître, question de culture générale… »

« Ce livre est une petite perle. Même s’il s’agit d’histoires distinctes les unes des autres, il en ressort néanmoins des thèmes récurrents, tels que la peur, la folie. L’atmosphère étrange et effrayante dans les récits des personnages m’a tout de suite captivée. À travers ces histoires extraordinaires règne une ambiance de confidence, j’ai eu la sensation de faire partie d’un petit groupe de personnes à qui l’on dévoile un secret. »

Sur le site « Ma Petite Médiathèque »

Dans « Conte de Noël », « le narrateur, un docteur de campagne, nous raconte l’étrange histoire d’une femme devenue subitement folle, par un très froid hiver en Normandie, qui retrouve la raison lors de la messe de Noël. Ce n’est pas tant l’histoire que la façon dont c’est conté qui font le charme de ces nouvelles fantastiques. La plupart racontent des histoires dans cet acabit-là, plus ou moins longues, plus ou moins alambiquées. Un narrateur raconte une histoire étrange dont il a été témoin ou qui lui est personnellement arrivée. Si certaines histoires sont assez farfelues, Maupassant a l’art de raconter. Un style un peu désuet, mais j’ai aimé l’ambiance de tous ces récits qui nous plonge dans la France de la fin du xixe et son goût pour le paranormal.

[…] Dans tous ces récits, les narrateurs se présentent comme étant des hommes rationnels, ne croyant pas au surnaturel, mais ayant été témoins de fait très étranges. De quoi semer le doute. Surnaturel ou folie, imagination ? Parfois le doute persiste même après la chute.

[…] Les illustrations de Philippe Dumas, rappelant les gravures d’époque, accompagnent à merveille les récits. »

Agenda

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La maison par François Tassart, valet de chambre de Maupassant :

« Mon maître me touche le bras :[...]

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« Ce musée, l’un des plus atypiques de Bruxelles, présente des pièces qui ont toutes un point[...]

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