La seule édition abrégée proposant une vision d’ensemble de l’épopée du Cycle de Guillaume d’Orange
Un jongleur raconte les exploits de Guillaume Fièrebrace, dit Guillaume au court nez, soutien du roi Charlemagne, maître de la cité d’Orange, capable de bousculer son souverain, de vouloir couper la tête de sa reine et de dire ses quatre vérités au pape ! Capable aussi de transpercer les armures, trancher les bras, fracasser les crânes, il est la terreur des Sarrasins. Pourtant, il s’éprend un jour d’une belle princesse sarrasine avec qui il va vivre une grande histoire d’amour…
« Le cycle de Guillaume d’Orange baigne dans une vraie ambiance de western, dit Jean-Pierre Tusseau dans Médiévalités enfantines (Presses universitaires de Franche-Comté, 2011). C’est en même temps une histoire d’amour avec une image positive de la femme, désirable mais aussi active, bâtisseuse. L’œuvre témoigne aussi d’une certaine ouverture vers la civilisation de l’autre. »
Étudier
Une traduction claire et fidèle d'une chanson de geste
En cinquième, dans le cadre de l’objet d’étude : « Héros / héroïnes et héroïsmes ». Parallèlement, l’étude du Moyen Âge en histoire permettra aux élèves de bien comprendre certains propos, croyances et attitudes des personnages.
- 5e

Étudier une chanson de geste en classe de cinquième
Jean-Pierre Tusseau, professeur de lettres & médiéviste
13 séances – 22 pages
- De la chanson de geste au cycle épique. À la découverte de l’ancien français.
- Le couronnement de Louis : l’Histoire et la chanson. Étude du chapitre : « Un piètre héritier ».
- Le combat de Guillaume contre Corsolt. Étude du chapitre : « Guillaume à Rome ». Expression écrite : le point de vue d’un personnage.
- L’ingratitude du roi Louis. Étude du chapitre : « L’ingratitude du roi ».
- La ruse du charroi. Étude des chapitres : « La ruse du charroi » et « La prise de Nîmes ».
- Le prologue de la prise d’Orange. Étude du chapitre : « Le récit de Gilbert ».
- Un peu d’orthographe. Étude de l’accord du participe passé à partir d’un extrait du texte.
- Orable / Guibourc. Étude des chapitres : « Les ambassadeurs d’Afrique », « Batailles à Orange » et « La prise d’Orange ».
- La bataille d’Aliscans. Étude des chapitres : « Le carnage » et « Aux porte d’Orange ».
- À la cour du roi Louis. Étude du chapitre : « À la cour du roi Louis ».
- Rainouart. Étude des chapitres : « Rainouart », « Retrouvailles à Orange », « La seconde bataille d’Aliscans », et « Le baptême de Rainouart ».
- Guillaume ermite. Étude des chapitres : « Guillaume au monastère », « Guillaume et les larrons du bois de Beaucaire », « Panique au monastère », et « Guillaume ermite ». Expression écrite : un récit à la première personne.
- Le jongleur.
- La chanson de geste
par Alban Georges, professeur de lettres :
- ce genre, apparu dans les dernières années du xie siècle, peut sembler figé au premier abord, tant y est fondamental le rôle de la tradition. L’article définit tout d’abord la chanson de geste, à travers cette tradition, dans sa forme et son contenu. Mais la beauté d’une œuvre tient aussi à l’usage que font les poètes de ces techniques, et qui constitue l’art épique…
- De la chanson de geste au western
par Colette Juilliard-Beaudan, professeure de lettres :
- le rapprochement entre une chanson de geste et un western peut, à première vue, paraître iconoclaste ! Et pourtant, en rapprochant ces deux genres, on s’aperçoit qu’ils incarnent une palette de valeurs similaires : le mythe des origines, d’abord, puisqu’il s’agit de fonder dans l’imaginaire et dans l’Histoire un droit au territoire et à l’homogénéité ; une politique du héros ensuite, dans lequel la société peut s’admirer, se donner bonne conscience, reconnaître les valeurs qu’elle a elle-même posées comme bases de son existence, et se rassurer sur son avenir ; un mode de narration enfin, qui dépasse le langage pour reposer essentiellement sur la gestuelle et l’oralité, permettant ainsi à tous de comprendre la quête et de s’y identifier…
- La violence dans la littérature médiévale
par Colette Juilliard-Beaudan, professeure de lettres :
- ce qui surprend les élèves lorsqu’ils sont amenés à aborder les chansons de geste, c’est l’accumulation d’actes de violence. Le roman courtois a, en effet, hérité des œuvres des xie et xiie siècles une violence qui peut paraître aujourd’hui démesurée. Or cette violence est, au Moyen Âge, un exercice de mesure, dans tous les sens du terme : mesure du courage, mesure du devoir, mesure de la fidélité, de l’honneur, du rang, de l’amour, enfin, et surtout, mesure de soi. Bref, cette violence est codifiée…
- La naissance du roman au Moyen Âge
par Claude Lachet, professeur émérite en langue et littérature françaises du Moyen Âge à l’université Jean Moulin-Lyon 3 :
- bien que par sa variété formelle (romans épisodiques ou biographiques, romans en vers ou en prose) et thématique (romans arthuriens, romans d’aventures non arthuriens, romans dits « réalistes »), le genre romanesque domine la littérature du xiiie siècle en langue d’oïl (au nord de la Loire), sa naissance est assez récente puisqu’elle date de la seconde moitié du xiie siècle, à une époque où la poésie lyrique et la chanson de geste connaissent les faveurs du public…
Autour du livre


Avis de lecteurs
« Cet ouvrage est un excellent moyen de faire connaissance avec l’un des héros les plus fameux de la chanson de geste médiévale : Guillaume d’Orange ou Guillaume au court nez ! Cette adaptation simple, claire et fidèle permet d’avoir une vue d’ensemble de ce que les médiévistes chevronnés appellent le “cycle de Guillaume d’Orange” avant de se lancer plus avant dans la lecture et l’étude de versions retranscrites en ancien français. »
« Très bon livre sur un héros médiéval avec tout ce qui fait le succès du genre, sans oublier la fine amor. »
Bibliothèque Élisabeth-Bergeron
« Les exploits de Roland de Roncevaux sont parvenus jusqu’à nous, alors que ceux de Guillaume sombraient dans l’oubli. Guillaume d’Orange, dit Fièrebrace, au court nez ou saint Guillaume le Grand n’est certes pas moins haut en couleur que le neveu de Charlemagne. Il fut le héros le plus populaire de la littérature épique. Une heureuse initiative de l’éditeur et une excellente adaptation. »
« Une version intelligemment abrégée comme sait les faire l’école des loisirs, pour faire connaissance sans difficulté avec les textes patrimoniaux. »
« J’aime beaucoup les histoires se déroulant au Moyen Âge et celle-là n’a pas fait exception. On se retrouve à vivre les aventures de Guillaume d’Orange avec lui et c’est à ses côtés que l’on vit ses victoires, son amour et ses interactions avec son souverain et les plus grands de son époque comme le pape. Pourtant, ce chevalier reste honnête et fidèle à lui-même tout du long et nous rend fiers. »
« Le nom de Guillaume d’Orange est oublié de la majorité d’entre nous. Il s’agit là du destin des vrais héros qui œuvrent dans l’ombre sans rechercher la gloire des lauriers. Cet “homme-chevalier” bouscule autant les puissants que les guerriers dans sa quête de libération des terres de France. Il respecte le combattant honorable et va même nommer lieutenant un de ses pires adversaires. En terre occupée, il bouleverse le jugement des croyants par l’exemplarité de ses actes pour ensuite connaître l’amour véritable. Belle leçon de courage, d’affirmation de soi et d’ouverture d’esprit au-delà du poids du haubert et des normes. »
Agenda

« Au Moyen Âge, de nombreux genres littéraires fleurissent : chanson de geste, récit hagiographique,[...]
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