Le Cid - Pierre Corneille

Pierre Corneille

Classique
Texte abrégé


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Dans la seule version abrégée actuellement disponible, la plus cornélienne des pièces de Corneille

Le Cid est la plus « cornélienne » des pièces de Corneille, puisque le héros tragique y est confronté au fameux « dilemme ». Il doit, en effet, choisir entre deux positions également légitimes… et condamnables : « venger un père, ou perdre une maîtresse », comme le déplore Rodrigue.

À travers le destin individuel d’un homme se joue un bouleversement historique fondamental : le monde féodal, animé par une logique de clans, bascule vers un monde nouveau, un monde « moderne » où instincts et sentiments doivent être maîtrisés.

Pièce où l’honneur se heurte à l'amour et le devoir à la passion, Le Cid mêle les effets comiques au sublime et au pathétique, ce qui entraînera l’une des plus célèbres querelles de l’histoire littéraire : la querelle du Cid. Les deux textes majeurs de cette querelle figurent en fin de volume : les Observations sur Le Cid, du dramaturge et poète contemporain de Corneille Georges de Scudéry, et l’Examen de la pièce par Corneille.

L’œuvre est présentée ici dans une version abrégée qui permet de la jouer en classe.

 

 

Texte abrégé par Martial Poirson

suivi des Observations sur « Le Cid » par Georges de Scudéry et de l’Examen du Cid par Pierre Corneille.

Repères biographiques.

  • ISBN: 9782211316019
  • Date de première publication : 2006
  • Dans cette édition : 2021
  • Nombre de pages : 0
  • Prix public: 5.00 € - Acheter le livre en librairie

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Une pièce majeure du répertoire classique proposée dans une version abrégée qui permet de la jouer en classe.

Au cycle 4, en quatrième, dans le cadre de l’objet d’étude : « Individu et société : confrontation de valeurs ? » (le dilemme de Rodrigue et de Chimène), mais aussi au titre de l’objet d’étude « Dire l’amour ».

Texte recommandé par l’Éducation nationale.

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  • 4e

« Le Cid », de Pierre Corneille

Séquence réalisée par Jeanne Wang, professeure de lettres.

9 séances – 19 pages

  • 1. Introduction à la pièce et au monde théâtral
  • 2. Le contexte culturel de la pièce
  • 3. Appréhension globale de la pièce.
  • 4 & 5. Le monologue, moyen privilégié de l’expression des sentiments (importance dramaturgique du monologue, vocabulaire, types de phrase, procédés poétiques, mise en scène et jeu d’acteurs).
  • 6. Explication de texte (acte III, scène 4).
  • 7 & 8. La morale de l’honneur.
  • 9. Commentaire composé (acte IV, scène 3).
Pour les abonnés ecoledeslettres.fr
  • Le théâtre : rappel de quelques notions essentielles
    par Catherine Jocqz-Rubin, professeure de lettres :

    1. ce mémo propose un récapitulatif sur les genres théâtraux, les grandes règles du théâtre classique, les principaux registres, les tonalités / procédés du comique, les formes de comique et les formes du langage dramatique.

  • « Le Cid », mis en scène par Brigitte Jaques-Wajeman à la Comédie-Française
    par Yves Stalloni, professeur de lettres et écrivain :

    1. On croyait tout savoir sur Le Cid. Et voilà que, par la grâce d’une mise en scène intelligente et le jeu d’acteurs inspirés, on redécouvre un auteur profondément génial et une pièce plus subtile qu’on ne le pensait…

  • Introduction historique à l’étude du « Cid »
    par Jean Rohou, professeur de littérature à l’Université de Rennes II :

    1. – À l’aube de l’individualisme – Un siècle de théâtre – Pourquoi une tragi-comédie ? – L’exigence sociale contre l’aspiration personnelle – L’erreur historique du comte – Le salut de Rodrigue : de la tragédie patriarcale à l’épopée patriotique – La transgression morale – Le plaisir du public et la réprobation des censeurs – D’une audacieuse tragi-comédie à une digne tragédie.

  • Le public dans « L’Illusion comique », « Le Cid » et la querelle du « Cid »
    par Nathalie Freidel, professeure de littérature à l’Université Wilfrid-Laurier de Waterloo, Canada :

    1. Corneille se sert-il de son formidable succès auprès du public pour remettre en cause le fonctionnement de la république des lettres et peut-être de la chose publique elle-même ? Ce « public » polysémique, qui revient sans cesse dans L’Illusion comique et Le Cid, ainsi que dans la quarantaine de libelles qui composent la « querelle du Cid », désigne tantôt la sphère publique et politique, tantôt l’opinion publique, tantôt le public littéraire en pleine mutation…

  • Paternité et filiation dans « L’Illusion comique » et « Le Cid »
    par Pierre Giuliani, professeur de littérature à l’Université catholique de Lyon :

    1. Clindor et Pridamant, Géronte et Isabelle, Don Diègue et Rodrigue, Chimène et le Comte : en dépit des différences de facture et de tonalités que présentent L’Illusion comique et Le Cid, le thème de la paternité et de la filiation occupe une place majeure dans ces deux œuvres. En adoptant le point de vue de l’anthropologie historique, il ne serait pas difficile de montrer que la relation de paternité et de filiation s’ordonne, dans les deux pièces, autour de la notion d’autorité paternelle…

  • Le théâtre dans le théâtre dans « L’Illusion comique » et « Le Cid »
    par Anne-Laure Magnin, professeure de lettres :

    1. Le procédé du théâtre dans le théâtre connaît en Europe un vif succès à l’époque baroque, et il ne cessera d’être exploité sur la scène française tout au long du xviie siècle. Il participe pleinement du goût baroque pour l’illusion, le dédoublement, les jeux de miroirs. Dédoublement de l’action, dédoublement de l’acteur, dédoublement du spectateur, dédoublement du personnage : on se perd vite dans les jeux de l’illusion…

  • La dette, le don, l’image : l’échange symbolique de l’héroïsme dans « Le Cid »
    par Olivier Leplâtre, professeur de littérature à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 :

    1. La dette : le visage – Le don : l’épée – L’échange – L’image – Épilogue : don et pardon.

  • La cape et l’épée : le statut de l’objet théâtral dans « L’Illusion comique » et « Le Cid »
    par Jean-Pierre Landry, professeur de littérature à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 :

    1. L’objet, sur la scène, est à la fois une chose qui se voit, qui se montre, qui a une présence ostensible, et une chose porteuse d’une signification. L’objet n’est donc pas une réalité indifférente, c’est un signe qui interpelle le spectateur et l’invite à réfléchir : c’est un signe qui fait sens…

  • Matamore et le tueur de Maures : naissance de l’héroïsme cornélien dans « L’Illusion comique » et « Le Cid »
    par Claire Noni, professeure de lettres :

    1. Deux genres, deux héros – Matamore, fanfaron comique – Rodrigue, jeune premier tragique.
    2. L’outrance de Matamore et la grandeur de Rodrigue – l’éthique de l’excès – une vaine grandeur – le dilemme, démesure héroïque.
    3. Le cœur et le verbe – l’héroïsme du sacrifice et du dépassement – l’héroïsme du verbe – le théâtre des poètes.

  • Quand ruse la douleur : commentaire stylistique de la tirade de l’Infante
    par Éric Tourrette, professeur de littérature à l’Université Jean-Moulin Lyon 3 :

    1. La tirade de l’Infante : une machine rhétorique – dire la douleur – les signes du déchirement – désactivation et réappropriation.

  • Le jeu du caractère et des passions
    par Sabine Gruffat, professeure de lettres :

    1. Cet article se propose d’interroger les liens qui unissent la rhétorique et la morale dans Le Cid : comment les amants, qui sont entraînés dans un tourbillon passionnel, parviennent-ils à faire un bon usage de la parole et à préserver leur vertu ? Comment la dramaturgie de la pièce, dont toute la dynamique traduit une élévation morale, articule-t-elle ces deux notions ?

Autour du livre

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