Le savant naturaliste Aronnax, son fidèle domestique, prénommé Conseil, et Ned Land, un harponneur canadien, embarquent à bord de la frégate Abraham Lincoln afin de capturer une monstrueuse créature marine. Or le monstre n’est autre que le Nautilus, le sous-marin de l’énigmatique capitaine Nemo… Prisonniers du submersible, les trois hommes vont y séjourner dix mois, au cours desquels ils vont entrevoir les trésors engloutis de l’Atlantide, lutter contre des calmars géants, chasser dans des forêts sous-marines et percer le secret que dissimule l’inquiétant capitaine Nemo…
Ce roman constitue le deuxième volet d’une trilogie romanesque que complètent Les Enfants du capitaine Grant (premier volet) et L’Île mystérieuse (troisième volet). C’est George Sand qui, après avoir dévoré Cinq semaines en ballon et Voyage au centre de la Terre, en souffle l’idée à Jules Verne : « J’espère que vous nous conduirez bientôt dans les profondeurs des mers et que vous ferez voyager vos personnages dans ces appareils de plongeurs que votre science et votre imagination peuvent se permettre de perfectionner. » Il s’attelle à la tâche et écrit à son éditeur : « Ah ! mon cher Hetzel, si je ratais ce livre-là, je ne m’en consolerais pas. Je n’ai jamais eu un plus beau sujet entre les mains. » (Lettre à Pierre-Jules Hetzel du 28 mars 1868.)
Illustrations de Sébastien Pelon
Texte abrégé par Bernard Noël
- ISBN: 9782211312295
- Date de première publication : 2021
- Dans cette édition : 2021
- Nombre de pages : 144
- Prix public: 14.00 € - Acheter le livre en librairie
ClassiqueTexte abrégé
Étudier
Une mise en images très actuelle du chef-d’œuvre de Jules Verne
Au cycle 3, en sixième : dans le cadre de l’objet d’étude : « Le monstre, aux limites de l’humain » (les calmars géants) et « Récits d’aventure », un classique du roman d’aventures.
En cinquième, dans le cadre de l’objet d’étude : « Le voyage et l’aventure : pourquoi aller vers l’inconnu ? », mais aussi au titre de : « Imaginer des univers nouveaux », qui préconise la lecture d’un roman d’anticipation, associée à des images créant des univers imaginaires. Le roman peut bien entendu aussi être étudié dans la perspective du questionnement complémentaire : « L’homme est-il maître de la nature ? » puisqu’il s’agit bien là d’un hymne à la beauté et à la richesse des fonds marins.
En troisième, on peut envisager la lecture du roman de Jules Verne comme appoint dans le cadre du questionnement complémentaire : « Progrès et rêves scientifiques », « s’interroger sur l’idée du progrès scientifique notamment au xixe siècle, tantôt exalté et mythifié, tantôt objet de répulsion ou de désillusion » et « poser la question des rapports entre les sciences et la littérature, notamment à travers des œuvres mettant en scène la figure du savant, créateur génial et bienfaiteur, ou figure malfaisante et diabolique », tel qu’apparaît le capitaine Nemo.
Autour du livre
Avis de lecteurs
Sur le site « France Net Infos »
« Le découpage est efficace, avec des chapitres courts, permettant une lecture plus fluide et moins dense, gardant tout de l’essentiel, et des sensations à retrouver face à cette incroyable aventure. Les illustrations sont modernes, épurées, structurées, jouant avec les couleurs et les ombres. Vingt mille lieues sous les mers est un nouveau titre de la collection “Illustres Classiques”, des éditions l’école des loisirs, qui invite les enfants, à partir de onze ans, à découvrir un chef-d’œuvre de la littérature, un roman de Jules Verne, dans une version abrégée. »
« Les adaptations de ce chef-d’œuvre de Jules Verne ne manquent pas. Mais celle-ci possède le double attrait de ses illustrations originales pleines pages couleurs et de son grand format. Ainsi, cette collection de l’école des loisirs nous offre des classiques de la littérature dans des versions abrégées (raccourcies dans un but pédagogique mais pas transformées) avec un support de dix illustrations pleines pages par un auteur contemporain qui rappellent le format d’un album tout en proposant un véritable roman. Pour ma part, j’ai bien aimé la vision de la bataille contre les poulpes. Chacun pourra se faire son opinion et même ne pas choisir de dessin préféré parmi les dix proposés par Sébastien Pelon. Je suis tout à fait convaincue par cette version de cette extraordinaire œuvre qu’est Vingt mille lieues sous les mers et la conseille sans réserve, histoire de découvrir l’auteur avant de se plonger dans ses passionnants pavés !»
Tiphaine