Dracula - Bram Stoker

Bram Stoker

Illustres Classiques


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Jonathan Harker, jeune clerc de notaire britannique, est envoyé par son étude dans un sinistre château de Transylvanie afin d’y négocier avec un certain comte Dracula l’achat d’une propriété en Angleterre. Il ne tarde pas à découvrir l’effroyable secret de son hôte : cette créature est un mort-vivant, un vampire qui repose dans un cercueil dont il sort la nuit pour étancher sa soif de sang – et le jeune homme est son prisonnier. Le comte Dracula abandonne Harker à son sort et part pour l’Angleterre, où il choisit pour première victime Lucy, amie de la fiancée de Jonathan, avant de s’attaquer à la fiancée elle-même…

Ce personnage de vampire aurait été inspiré à Bram Stoker par le sinistre Vlad Tepes (dit « Vlad l’Empaleur », 1430-1476), prince de Valachie : on raconte que, lors des nombreuses batailles qu’il livra contre les Turcs, il prenait plaisir à empaler ses ennemis et à dîner devant le spectacle de leur agonie.

Roman gothique au procédé narratif novateur, qui mêle lettres, extraits de journaux intimes, articles de presse et même transcription d’enregistrements phonographiques, Dracula est le deuxième best-seller de tous les temps, après la Bible. L’acteur hongrois Bela Lugosi a contribué à ce succès en incarnant, dans le premier Dracula du cinéma parlant, un vampire particulièrement séducteur. Il restera, paraît-il, marqué par le rôle, au point de dormir dans un cercueil et de se faire enterrer dans la cape noire de Dracula.

Illustrations de François Roca

Traduction de l'anglais par Lucienne Molitor

Texte abrégé par Boris Moissard

Repères biographiques.

  • ISBN: 9782211303965
  • Date de première publication : 2020
  • Dans cette édition : 2020
  • Nombre de pages : 224
  • Prix public: 14.00 € - Acheter le livre en librairie
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Texte abrégé

Étudier

Une édition… noire et sang !

En quatrième :
Dans le cadre des objets d’étude : « Individu et société : confrontation de valeurs ? » (le personnage de Dracula en tant que paria de la société), « Dire l’amour » (la figure de Dracula séducteur) ; « La fiction pour interroger le réel » puisque Dracula propose un cadre réaliste pour un récit fantastique et « La ville, lieu de tous les possibles ? » (les déplacements de Dracula dans Londres).

Mais aussi en troisième car l’ouvrage présente différentes formes de l’« écriture de soi » (« Se raconter, se représenter ») : journal intime (de Jonathan Harker, de Mina, du docteur Seward, de Lucy), correspondance, mémorandum, message enregistré… On peut aussi étudier l’ouvrage pour illustrer le questionnement complémentaire : « Progrès et rêves scientifiques » à travers le personnage du professeur Van Helsing, et aussi à travers celui de Renfield, qui offre une ouverture intéressante sur la psychiatrie au xixe siècle.

Avis de lecteurs

Sur le site « Songe d’une nuit d’été »

« Dès que j’ai eu cet ouvrage magnifique dans les mains, je n’ai pas réussi à le lâcher ! La qualité de l’impression est vraiment impressionnante. Cela faisait des années que je n’avais pas eu une telle sensation en tournant des pages aussi épaisses. C’est bête à dire, mais c’est vraiment agréable et apporte une dimension très différente à la lecture. On savoure.

J’avais oublié que l’histoire était racontée par extraits de journaux ou encore de correspondances. Mais immédiatement, nous sommes à nouveau plongés dans l’histoire des Harker, de Dracula et bien sûr, du Docteur Seward. […]

L’histoire est très gothique, sombre, mais également romantique. Chaque chapitre est un extrait d’un journal, d’une note, d’un rapport, de l’un des personnages, et le texte est aéré. Les illustrations de François Roca sont fantastiques. Elles nous plongent dans l’univers, apportent également une représentation très visuelle importante dans l’histoire. Le rouge et le noir prédominent, parfois glacials, d’autres fois chaleureux…

J’avais peur durant un instant que la version abrégée me pose quelques problèmes, mais au final, j’ai été incapable de me rappeler de passages qui n’auraient pas été sélectionnés. J’ai beaucoup aimé, à la fin, que le livre nous propose des informations chronologiques sur la vie de Bram Stoker. C’est un écrivain que je méconnais totalement.

C’est un livre beau, magnifique. »

Sur le site « Île aux trésors »

« L’histoire est connue : Jonathan Harker se rend en Transylvanie, chez le comte Dracula, pour finaliser la vente d’une propriété londonienne. Il réalise très vite qu’il est prisonnier. En Angleterre, sa fiancée s’inquiète de son sort, mais aussi de celui de son amie Lucy qui souffre d’un mal étrange. Et voilà que les mystères se multiplient – un fou aux obsessions morbides, un bateau qui accoste sans personne au gouvernail, des disparitions d’enfants. Plusieurs gentlemen anglais s’associent à un médecin néerlandais pour faire la lumière sur cette affaire. Une traque haletante s’amorce…

Tout cela est restitué sous la forme de fragments de journaux intimes, de courriers, de télégrammes et coupures de presse, organisés de façon chronologique. Cela permet à Bram Stoker d’entretenir le suspense en brossant le portrait de Dracula par petites touches qui se superposent au fur et à mesure que les différents narrateurs le rencontrent. Progressivement s’esquisse un personnage inquiétant, élégant et raffiné, mais aussi sournois, cruel et même bestial. […] Les illustrations de François Roca sont à la hauteur de nos attentes (élevées) : la peinture scénique et les jeux de clair-obscur dont il a le secret sont parfaits pour restituer l’atmosphère ténébreuse et les tensions entre vie et mort, éros et thanatos, vertu et pulsions, naturel et surnaturel. […] Je suis contente d’avoir eu l’occasion de découvrir en famille ce roman culte, dans cette très belle édition illustrée. Délicieusement glaçant ! »

Sur le site « Paperblog »

« Un roman sombre et inquiétant, envoûtant et passionnant ! C’est une lecture gothique, où l’horreur et ses créatures règnent en maîtres. J’ai aimé lire la véritable histoire de Dracula dont nombreux se sont emparée et qui a inspiré tout un mouvement littéraire. C’est incroyablement effrayant parce que la forme du roman épistolaire confère comme une part de véracité à la première partie récit. Comme un témoignage de quelque chose de tout à fait improbable. Nous avons conscience d’être dans une fiction et, pourtant, on frissonne comme si cela était réel. Il n’y a pas que des lettres, d’ailleurs, puisque nous avons également par la suite des extraits de journaux intimes où les personnages se confient. Le lecteur est ainsi au cœur des pensées les plus secrètes des différents protagonistes. Les illustrations très fortes et sombres de François Roca rendent vraiment hommage au texte de Bram Stoker. J’aime énormément cette collection “Illustres classiques” : à chaque fois on (re)découvre des textes de référence à travers une présentation très soignée. À découvrir sans attendre ! »